mardi 16 juin 2009

Canoa - the surfer beach town next to Bahia

Surfeur exercant son art


Canoa. Notre QG pendant nos week end de volontaires a Planet Drum, Canoa n est rien de plus qu une belle et longue plage a vague entourée par des falaises plantées dans le pacifique. Les vagues amènent les surfeurs, les surfeurs amènent des sous et des routards dans le coin et le tour est joue : tourisme en plein boum !

Les week end sont donc fait de vendeurs de plage, de volontaires en pleine relaxation, de soirees salsa-reggaeton-merengue enflammée, etc. Ici tout se fait pied nu et en maillot de bain et le hamac est une vraie religion. Un grand bol de fête et de soleil pour les week end, rien de tel pour se remettre des heures de désherbage a la machette ou de pautageage dans le compost !




L almuerzo (repas de midi) le dimanche sur la plage, moment privilegie

L homme et le ballon


La culture du tranquilou

Le cycliste et le couche de soleil


Couleurs de bord de mer

lundi 15 juin 2009

Nos meilleurs ennemis a Bahia – our best enemies in Bahia :



Les voila, les sans pitie, les sanguinaires, les infatiguables, les super mega trop enervants…
LES MOUSTIQUES !! On a a faire a eux principalement pendant qu on bosse dehors et le soir quand ces sadiques profitent de notre torpeur pour savourer notre gout exotique de gringos.
Voila nos maigres armes pour nous defendre :

Le spray anti moustique (consommation un flacon tous les 3 jours !)

La moustiquaire (efficace uniquement si elle a la chance de ne pas posseder de trous)

mercredi 10 juin 2009

Ninos de Bella Vista - Kids from Bella Vista


Pendant un cours dans la salle de classe du quartier

Un jour je me balade a Bella Vista, un quartier pauvre de Bahia sur des collines au dessus de la mer avec ses maisons au murs de bambous et ses routes de terre. Un homme vient me voir et m explique qu ils (le quartier) ont besoin d aide et notamment de professeurs de langues. Me voila donc en train de batailler pour avoir une salle de classe et des élèves a qui enseigner quelque chose.

Apres moultes parlementations et rendez vous foirés bien a la latino, je donne mon premier cours d anglais devant une petite dizaine de tête brune de 11 a 14 ans. Certains sont freres, sœurs, cousins, cousines… Ils se connaissent tous dans c quartier un peu coupe du monde. Les gamins sont ultra énergiques, souvent difficile a maintenir concentrés, mais très attachants. Le pain quotidien c’est également les pierres qui volent a l intérieur de la salle de classe (lancées par d autres gamins en dehors de la classe) a travers les grilles qui servent de fenêtres. Ils apprennent 2 ou 3 choses, les notent sur une feuille volante et la laissent derrieres eux en partant. Un peu rageant.

Apres les cours, je flâne entre les gamins du quartier jouant dans la lumière du jour qui tombe, souvent avec ce qui leur tombe sous la main. Ils jouent devant l appareil photo et me harcèlent a coup de « Profe, profe » (pour professor) qui semble être mon nouveau nom ici. De temps en temps, un parent d élève vient me parler en me souriant et m offre un fruit frais ou un cafe avec des bananes plantins.

Ainsi va la vie a Bella Vista.


Sourrire magique


La Morenita

Jeux de mains...

Le ptit velo


Le tout en bois

The Planet Drum Crew - L equipe de Planet Drum


Un repas typique chez Planet Drum (ici le gaspacho a la Guilhem!)


L equipe de Planet Drum et les volontaires hauts en couleurs qui la composent. La vie de tous les jours d un volontaire au sein de Planet Drum est énormément liée a celle du groupe. On travaille ensemble, mange ensemble, cuisine ensemble, discute ensemble, va a la plage ensemble, part en week end end ensemble… j en passe et des vertes et des pas mures ! S il est vrai que j ai eu du mal a m adapter a ce rythme très communautaire, je dois dire que l alchimie a marche et m a séduit. Du coup, dans un tel contexte, on apprend à connaître les autres volontaires avec qui l interaction est de tous les instants.

Voila quelques uns des personnages principaux qui composent ou ont compose l équipe de Planet Drum :



Clay, le boss a la fois simple, charismatique et pédagogue. L un des meilleurs boss dont on puisse rever sur cette planète. Point a la ligne.


Aaron, le mec le plus « tranquilou » de la galaxie, sorte de légende vivante, qui, quand on lui demande si il est prêt répond : « je suis né prêt » (« I was born ready »).

Maggie la hippie azimutée qui arpente les festivals de rock autant que les magasins bio… et est une casse burne de compète (NDLR : note ajoutée par Guilhem, n engage pas la responsabilite de Tanguy).
Guilhem, tel a lui-même. Y a –t-il vraiment besoin de présentation ?

Paola, la latino californienne hyperactive obnubilée par le recyclage, le vélo, le rangement et les dessins animes.

Yuki, le japonais extra terrestre, plus décontracté que les latinos eux-mêmes. Il mérite son bouquin, et distribue sa dose de bonne humeur quotidienne comme on le voit ici.

vendredi 5 juin 2009

The NGO Planet Drum in a few words - Quelques mots sur l ONG Planet Drum

Quelques mots sur l ONG Planet Drum dans laquelle nous avons prevu ce travail de 2 mois, pour repondre a vos interrogations les plus folles ! Vous vous dites "enfin cest pas trop tot", eh bien vous ne serez point decu! Ahora vamos!

Planet Drum a ete lancee il y a environ 10 ans pour remedier a la deforestation qui a eut lieu dans la region. Cette deforestation pose des problemes pour l equilibre de la baie et a entraine des glissement de terrains dévastateurs lors des derniers tremblement de terres (cf histoire de Bahia dans le precedetn articel). Du coup notre asso reforeste en espérant qu un jour les elus locaux suivront leurs traces dans de plus grandes échelles (c est pas encore gagne!).

Dans la pratique, nos premiers jours de boulot ont consiste débroussailler les arbres deja plantes par l association, au milieu de la foret semi tropicale équatorienne, sous un soleil de plomb et poursuivi par une armee de moustiques affames, le tout a la machette. Les autres taches que nous avons a faire sont entre autre :

- l arrosage des arbres quand il ne pleut pas (il faut porter des dizaines de litres d eau sur des collines !)
- Travail dans la serre ou nous préparons les nouveaux arbres qui seront plantes dans des nouveaux sites une fois assez grands
- Récolte de bouteilles de plastique vide dans les environs qui sont ensuite utilisée pour transvaser les nouveaux arbres.

C est donc un travail physique, souvent en pleine nature (avec parfois de belles vues sur la baie), sous le soleil et avec pas mal d insectes autour de soi. C est du coup aux antipodes de mon boulot a Prague chez GE Fanuc dans des bureaux derniers cri climatise, mais vu mon gout pour le dépaysement et le changement donc ca ne derange pas trop !

Si vous voulez en savoir plus et que vous vous sentez de lire de l anglais, voir de l espagnol, vous pouvez surfer sur le site de notre asso Planet Drum :


La page ci-dessous montre le travail effectuer pendant les première semaines de notre sejour a Bahia, et montre des photos epiques de Tanguy et Guilhem au boulot :-)
Machete-man au travail
Guilhem au boulot a la machete



Tanguy au desherbage

Paola au travail a la serre

Apres l arrosage

Yuki en plein ramassage de bouteilles plastique

Notre maison- colloque ONG, dans le centre de Bahia

Impressions of Bahia - Impressions de Bahia en images

Histoire de desastres naturels et potliques ecologiques mises a parts, Bahia est une ville côtière tres tranquille avec son marché anime, ses quelques touristes perdus s attardant parfois sur ses plages, ses taxis tricycles, ses quartiers modestes et ses étrangers écolo qui se baladent couverts de boue rentrant du boulot.

Un mélange souvent intéressant, parfois déroutant, le tout a un rythme treeees décontracté. I
Impressions de Bahia en images :

Les eco-taxi ou tricyles

Pecheurs, oiseaux et Bahia en fond


La fillette a la fenetre


Le phare

Un bateau qui aide les passagers a traverser la baie tous les jours

The city oif Bahia - La ville de Bahia

Nous voila arrives a Bahia de Caraquez (de son ptit nom: Bahia), ou nous allons passer 2 mois de volontairiat. Fèsons les presentations :

Bahia de Caraquez est est une petite agglomeration de 20 000 ames au milieu d une péninsule, encerclée par l eau, avec d un cote la rivière Chone qui trouve son embouchure dans la fameuse baie et de l autre cote l ocean Pacifique qui fait atterrir ces vagues au pieds des immeubles carres un peu moche qui longe le pourtour de la péninsule (voir photo ci dessous qui pointe notre casa en plein milieu).



C est une ville qui eu son heure de gloire, étant jadis le plus grand port d Amerique latine sur la cote Pacifique, mais a connu ensuite divers revers cuisants qui l on réduite a une ville assez modeste et banale sur la cote. Les derniers désastres en dates ont eu lieu en 2001 ou les pauvres habitants se sont mangé l Ouragan el Nino dans la tronche (coulée de boues violentes et des morts par dizaines) avant d être achevés par un tremblement de terre pas tres gentil.
C est après cette tragédie que la ville s est refaite une image et s est déclarée ville écologique (Eco ciudad) sous l impulsion d un maire ambitieux. C est ce qui a attire l attention internationale et amené une asso comme Planet Drum ou nous travaillons. Depuis tout ça un autre maire a pris la main et lui a lamentablement laisse tombe l idée de ville écologique, ce qui fait que l expression ville écologique n a plus vraiment de sens.

Voila pour la petite histoire.
Nous vivons donc a Bahia avec 3 a 5 autres volontaires et Clay le boss de l asso, dans une baraque dans une colloque décontractée, a 5 minutes de la plage la plus proche.

First days in Ecuador, in the Andes– Premiers jours en Equateur dans les Andes


Nous sommes arrive en Equateur par le nord, empruntant la route qui lie la frontière Colombienne a la ville de Quito. L occasion de sentir un peu plus l ambiance andine qui rime avec montagnes, temps froid et nuageux, habitants en habits traditionnels (chapeau melon noir et teintures colorees), paysage verdoyants et villes dans des cuvettes entoures d immenses pics parfois enneiges.

A Quito nous avons retrouve Juan, un pote Ecuatorien rencontre a Dusseldorf (en meme temps qu Ivan, que l on verra plus tard sur ces pages bloguistique) qui nous a hébergé et donne un tour rapide des environs avec son fier 4X4. Nous avons flâné dans le vieux Quito faite de nombreuses placettes et d église (Original non ?) puis avons fait nos gros touristes en posant sur la ligne imaginaire de l Equateur qui passe juste a cote de Quito (photo ci dessus). Passage de l Hémisphère Nord a l Hémisphère Sud en un pas, et le symbole de notre arriver au « but » que nous avions fixe.

Du Texas a l Equateur en 100 jours (a quelque chose pres), le contrat est donc rempli.

Trêve de tourisme et de pitrerie, nous prenons alors le bus pour Bahia de Caraquez ou nous attends notre dur devoir de reforestation. Une nouvelle phase du voyage commence.

Avec Juan et son joujou (pas specialement ecolo) dans la pampa ecuatorienne


Habitante de Quito dans la vieille ville



Dans les rues d Otavalo, au Nord de Quito

mardi 2 juin 2009

Arrival in Ecuador – Arrivee en Equateur


Posant fièrement devant la frontière Equatorienne, qui est symboliquement la derniere frontiere que nous traversons pendant ce voyage. Elle possede aussi la particularité de nous ramener vers un pays a la réputation moins mouvementée que la Colombie, et cest une bonne chose.

Posing proudly in front of the Ecuadorian border, which is the last border we were suppose to cross during this trip. We re now back to a country having a significantly less complicated political situation than Colombia, and that’s a good thing.