vendredi 22 mai 2009

Panama city

Etape suivante: Panam city.

C est vraiment compliqué de décrire cette ville remplie de contrastes, ou j ai passe une dizaine de jours, en utilisant 3 couch surf differents et une auberge. Cette ville, qui reste une des capitales d Amérique Centrale les plus intéressantes que jai pu voir, est le type même de la ville ou l on trouve le meilleur comme le pire, l homme le plus riche comme le plus pauvre du pays.
Une maison fraîchement repeinte et semblant flambant neuve fait face a une bâtisse en ruine décrépie a quelques mètres de l autre cote de la rue (ci dessus). Vous etes devant la maison du président et marchez 5 minutes pour etre arreté par une vieille dame te disant gentillement en boitillant « rebrousse chemin mon ptit si tu veux pas avoir d ennui, par ici ça craint du boudin ». Du gars qui m héberge dans son mini palace avec piscine, sauna et 3 salles de bains alors qu un autre partage une salle de bain avec 4 autres personnes. Ca c est Panama.

Les vieux bateaux de pecheurs et les buildings


Pendant ces 10 jours, il y eu donc des rencontres avec des couch surfers un peu trop huppés, les visites comme celle du fameux Canal, le quartier de Casco Viejo vraiment pittoresque en plein remembrement et pas mal d autres evenements divers.

Le meilleur pour la fin, il y eu aussi les retrouvailles avec Guilhem, qui vadrouillait de son cote depuis 2 semaines, et ce fut quelquechose, vu la quantité d énergie que ce dernier avait emmagasiné en mon absence ! Le duo reconstitué, il ne restait plus qu a trouver comment rejoindre l Equateur : pedalo, ballon dirigeable ou monocycle ? La suite dans le prochain article !


Paysage inhabituel...

En bas de l immeuble de David, mon couch surf (luxueux) du moment

Guilhem devant le mythique "Hotel California"!

David le collegue photographe

Bocas del toro y la "pura vida"


Apres avoir franchi une nouvelle frontière sur un pont de chemin de fer et revenu a ce maudit dollar (monnaie officielle du Panama, et oui !), me voila t’y donc pas a Bocas del Toro (“Bocas” pour les intimes).

Bocas, c’est un lieu fait pour les routards, les lunes de miel, les plongeurs, les fetards et les superlatifs! Un archipel d îles entourées d eau turquoise type “Mega scandale”, une industrie du tourisme en plein boum et une culture bigarrée faite de noirs jamaïcains parlant un anglais déformé mélangé a l Espagnol ainsi qu a un dialecte local.

J ai donc pose mon sac a dos (seul, Guilhem vadrouillant de son cote a se moment la) sur une de ces îles pour profiter du monde parfait de caraibes-land ou les gens vivent heureux et ont beaucoup d enfants. Dans l une des auberges principale, Heike (possédant des guitares a disposition des hôtes! Une bénédiction !), j ai rencontre une bande de gens sympa internationaux et tout s est enchaîné : les sessions plages, les visions de cartes postales, les bouffes et les soirées. Le tout dans une ambiance très relax et bon enfant. Le panard.

Le genre d´endroit ou l on comprends que certaines personnes peuvent reste coincées un bout de temps tant c est paradisiaque. Pas si etonnant que les gens de la cote des caraibes se saluent parfois par la formule «Pura vida», qui veut dire « vie pure »…


La bande de potes sur la plage des etoiles de mer: Ciaran (Irlande), Lora, Vivi et Leonidas (Grece)

La barque

La maison sur pilotis


Enfants de l Ile Bastimentos, Bocas del toro, Panama

Costa Rica - la déception

La place principale de San Jose, capitale plutot grisatre du Costa Rica


Le Costa Rica, quand on y arrive après avoir traverse le Nicaragua, donne l impression bizarre d atterrir sur une autre planète tant tout y est sur-développé par rapport a ses voisins proches.

Bus neufs et ternes construits en série (et non personnalisés) qui ont, O surprise!, des horaires fixes, banlieues chics sécurisées a l américaine, touristes chouchoutes, prix élevés et même des locaux avec une touche d accent américain dans leur espagnol (ils disent “Costa Wica”).

Le pays qui a été dans l histoire de loin le plus stable de la région, en a profite pour se développer a travers le tourisme entre autre et a San José on a l impression d une sorte de “second monde”, a la manière de certains pays de l Est. Ce fut un choc inattendu pour moi, je me suis senti aux Etats Unis d Amérique centrale, voyant la culture mise au placard et mes sous s envoler a grande vitesse, j ai vite décidé de pas trop traîner.

J ai donc vu quelques jours San José, la capitale sans charme au trafic escargot, en compagnie d une copine du coin, puis j ai fuis vers la cote des caraïbes et son ambiance afro décontractée, puis vers le Panama tout proche.


Herredia, banlieue huppée de la capitale, San Jose

Jeune cycliste sans doute d origine jamaicaine, cote caraibe, Puerto Viejo

Parc naturel bordé par une plage de carte postale, cahuita