jeudi 7 mai 2009

Nicaragua: A few days in Granada and Ometepe Island / Quelques jours a Granada et l Ile d Ometepe:

Facade d eglise au levé de soleil, Granada, Nicaragua

De tous les pays d Amerique centrale, le Nicaragua est sans conteste le plus pauvre. Le pays a subit le lot des calamites de la region, qui sont les guerres civiles et les dictatures et ce n est que tres recemment que le pays a commence a se relever et s est developpe touristiquement.
La ville de Granada qui fut notre premier arret, ville coloniale toute charmante, voit passer les touristes depuis seulement 4 ou 5 ans. Du coup le decalage de niveau de vie entre les locaux et les touristes est enorme et on vous regarde parfois comme un “Dollar sur patte” a qui retirer des sous. D un autre cote, c est aussi agreable de ne pas se sentir au milieu de la masse de touristes faisant les meme choses et visitant les meme endroits comme ca arrivent au Guatemala ou au Costa Rica par exemple.
L ile d Ometepe et ses 2 volcans, Lac du Nicaragua

Mon coup de coeur fut en tout cas l Ile d Ometepe, il formee de 2 volcans au milieu du lac Nicaragua, sortant tout droit d un roman d aventure classique. Un paradis pour se ballader a pied ou en velo avec toujours soit un volcan, soit le lac ou soit le Nicaragua entier en toile de fond. Rien que le trajet sur le ferry colore menant a l ile est un moment magique. C est sur cette ile que j ai rencontré Augusto, un vieux macon celibataire jovial a la petite soixantaine aux traits fatigues, sorte de legende locale par sa vivacite, et j ai tiree grace a lui un de mes meilleurs portrait du voyage.


Augusto, habitant de l ile d Ometepe, Nicaragua

A glimpse of Honduras and El Salvador/ Un apercu du Honduras et du Salvador

Grand pere en plein rafraichissement, Copan Ruinas, Honduras

A mesure que notre voyage avancait, il nous fallait sonder les voyageurs venant du sud pour savoir ou aller et ou ne pas aller et adapter ces infos avec notre parcours initial. Traverser le Honduras comme initialement prevu nous a paru moins interessant que de passer par le Salvador, et nous cela economisait pas mal de km. Du coup nous avons passe juste un jour au Honduras aux ruines maya de Copan a qq km de la frontiere guatemalteque, avant de repartir pour le Salvador a grands coup de correspondances et de bus brinquebalants.

Apres avoir vu le Guatemala, la premiere chose qui frappe au Honduras comme au Salvador est l absence des traits indigenes et la suprematie du type metisse latino. On y croise meme des blonds et des blancs, souvent descendant directes des espagnols. Il semblerait que les indigenes ont ete methodiquement masacres dans ces pays, et il ne reste que peux de langues locales, quand le Guatemala compte 24 langues officielles issues des dialectes mayas. Les Salvadoriens nous ont laisse une tres bonne impression par leur gentillesse, et semblaient interesse de parler de leur pays et de politique, etant donne qu ils viennent d elire un president de gauche appartenant au parti revolutionnaire qui etait celui de la guerilla lors de la guerre civile, ce qui est un symbole enorme. Il semble que cette election a cree beaucoup d espoir chez beaucoup de Salvadoriens, c est peut etre comparable a l election de Mitterand en 81.

Apres avoir passe une nuit au bord d un lac et une autre pres d une lagune isolee nichee dans un cratere, nous continuons notre route vers le Nicaragua, toujours enchainant les bus plus pitoresques les uns que les autres sur la panamericaine.

On the road, still!



Jeux de mains, Honduras

L humeur de Guilhem au reveil, le theme meriterai son article!

Guilhem dormant dans un bus Salvadorien sous le regard du nouveau President