Grand pere en plein rafraichissement, Copan Ruinas, HondurasA mesure que notre voyage avancait, il nous fallait sonder les voyageurs venant du sud pour savoir ou aller et ou ne pas aller et adapter ces infos avec notre parcours initial. Traverser le Honduras comme initialement prevu nous a paru moins interessant que de passer par le Salvador, et nous cela economisait pas mal de km. Du coup nous avons passe juste un jour au Honduras aux ruines maya de Copan a qq km de la frontiere guatemalteque, avant de repartir pour le Salvador a grands coup de correspondances et de bus brinquebalants.
Apres avoir vu le Guatemala, la premiere chose qui frappe au Honduras comme au Salvador est l absence des traits indigenes et la suprematie du type metisse latino. On y croise meme des blonds et des blancs, souvent descendant directes des espagnols. Il semblerait que les indigenes ont ete methodiquement masacres dans ces pays, et il ne reste que peux de langues locales, quand le Guatemala compte 24 langues officielles issues des dialectes mayas. Les Salvadoriens nous ont laisse une tres bonne impression par leur gentillesse, et semblaient interesse de parler de leur pays et de politique, etant donne qu ils viennent d elire un president de gauche appartenant au parti revolutionnaire qui etait celui de la guerilla lors de la guerre civile, ce qui est un symbole enorme. Il semble que cette election a cree beaucoup d espoir chez beaucoup de Salvadoriens, c est peut etre comparable a l election de Mitterand en 81.
Apres avoir passe une nuit au bord d un lac et une autre pres d une lagune isolee nichee dans un cratere, nous continuons notre route vers le Nicaragua, toujours enchainant les bus plus pitoresques les uns que les autres sur la panamericaine.
On the road, still!
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Jeux de mains, Honduras
L humeur de Guilhem au reveil, le theme meriterai son article!
confirmé pour le thème guilhem au réveil, chapeau à tanguy qui a supporté ca tout le voyage
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