dimanche 16 août 2009

Hasta luego Bahia - Bye bye Bahia








Et voila deja la fin et le temps des adieux avec cette ville d'adoption le temps de 2 mois.

Bahia la ville, Planet Drum la famille.

Nous avons eu en deux mois le temps de nous sentir un peu chez nous, de rencontrer des gens hors du commun des mortels, de prendre la température, d'aider un peu les arbres a pousser, de partager et aussi de s'attacher.

Nous continuons pour une derniere semaine de road trip avant l'inévitable retour à la réalité Européenne.

I'll be back.

mardi 28 juillet 2009

Graduation party and trip the andes around Quito with Ivan










Week end a Quito, avec Ivan mon pote écuatorien rencontré en Allemagne. Un passage dans la capitale a l'occasion d'une fete en l'honneur de l'obtention de son diplome de fin détudes. Ivan appartient à une famille qu'il est adéquat d'appeller une famille aisée de Quito. La fête à lieu sur le toit d'un hotel chic, la famille habite dans une cité sécurisée avec gardien et compagnie. Un univers bien particulier donc, avec un niveau de vie qui atteint largement les standards européens.


Apres avoir festoyé à l'écuatorienne, c'est pas le tout, nous voila en train de crapahuter dans les andes. Apres quelques heures de routes depuis Quito, le changement de décor est total: aux boulevards sans fin et aux immeubles gris succedent montagnes verdoyantes et minuscules villages au bout de routes improbables. Aux citadins speedés et à la mode succedent villageois andins en habits traditionels, trainant un lama ou un troupeau de mouton.


Une autre planète, qui parait déconnectée de la grande capitale si proche. Inutile de dire que le développement du pays est étrangement réparti.


Au bout de la route nous découvrons une lagune bleu verte immense au creux d'un cratere.

Une terre de nature magnifique qui ébloui.
Une terre de cultures qui s'entrechoquent.
Une terre de surprises.
Une terre de voyage.

samedi 25 juillet 2009

Another field trip with the kids from the Bioregionalismo class



Nous partons en balade avec Paola et les enfants qui suivent le cours de "Biorégionalisme" de Planet Drum avec un vingtaine de gamins.
Un peu comme une classe verte à la journée.
Les enfants viennent aussi pour etre ensemble, découvrir leur ville et ses environs sous un jour différent, ou bien simplement par curiosité.

Mais je préfère laisser cette description à Paola qui dirige ces classes et à rédigé un texte que je me suis permis de raccourcir et qui montre tres bien l ambiance de ses classes. C'est un texte qu'elle a écrit pour Planet Drum et c'est donc en anglais. Elle commence avec le tout début d’un cours :

"I was greeted with an immediate huddle around me as I arrived at the park; the usual “Senorita! Senorita!” followed by a ton of questions about what we will be doing and where will we be going. It’s a bit of a chaotic manner to begin class, but their excitement is electrifying nonetheless.

As I attempted a reasonable approach to listen to and mingle with what started as eight but quickly multiplied into 15 different kids, something remarkable was happening. In addition to those who had drawn maps of their neighborhood as homework, kids were eager to show me other things they had made as well. Andreina, who recently joined our class, brought in a banner she made with her sister. It reads: “Your beauty lies in your education and care for the environment, like a tree’s strength lies in its roots.” Only our third week and I am impressed with the kids’ growing interest, to say the least. […]

We started class with a quick overview of what we know about bioregionalism up to this point. Collectively, the kids were able to identify the five main categories of the bioregion and describe a few details about each. Our segment for the day focused on the 10 steps we can take to protect the bioregion. […]
Our best spoken presentation was made by Selena, who compared eating local foods versus buying prepackaged foods; a subject that all the kids proved to be proficient in. They told me that food that is brought to Bahia is not as beneficial as the local fruits and vegetables because it is not as healthy, it requires gasoline consumption to get here and produces more garbage in the end.

The following evening it was our turn to visit La Cruz, a four-story cement, white cross that stands on the tallest hillside behind the city of Bahia. The walk there is a strenuous stairway of no less than 300 steps, but somehow kids managed running the whole way to the top meanwhile talking, playing and even picking up trash. Once we reached the top of the cross, we could see the whole city and its natural surroundings. The kids pointed out the island of mangroves in the middle of the river. And they quickly spotted the Ceibos (the Ceibo is a local tree) on the hillside across the way; they are a uniquely attractive native tree with big thorns all the way up the trunk and, at this time of the year, they’ve bloomed beautiful red flowers. As we continued to be awed by the view, we observed frigate birds in the sky, one kayak in the river, fishing boats in the sea, farms in the distance, and spotted some of our homes in the city. Yerson, always an animated story-teller, told us about the day he went fishing with his dad. Instantly everyone else proceeded to share any other kinds of stories they could think of, and soon enough we were back to the unruly sound of 15 voices going all at once.
We ended our trip with our usual, and always desperately longed-for, dip in the ocean before parting ways. "


Paola Divito about classes done on May 20th and 22nd 2009

El Sol de Bahia


Le bébé soleil de Bahia.
Aussi appelé "Bébé Planet", car c'est le fils du boss de notre ONG.

Son prénom est "Sol", qui signifie donc soleil en espagnol.
Un mot qui désigne la terre sous nos pieds.
Mais aussi une note de musique qui a sa propre clé.
Un prénom prometteur pour ce bambin aussi attendrissant que tranquilou.

Un Papa Etatsunien et une maman equatorienne.
Un sourrire d'ange.
Un bébé qui donne envie d'en avoir un, un jour.

Pasalo bien Chiquitito!

jeudi 16 juillet 2009

El mercado de Bahia



Le marché de Bahia.
L'un des meilleurs ingredient de notre séjour a Bahia. Prenons comme exemple une matinée typique a Bahia:

Réveillé en musique grace a notre cher boss, je sors de ma moustiquaire sur une musique de James Cook (la chanson s apelle "Changes") qui semble faire encore partie de mon rêve. Les yeux encore embués par la nuit ecuatorienne, j enfile quelques habits et me retrouve en quelques secondes dans la rue, puis dans le marché qui est quasiment en face de chez nous. Là, me frayant un passage au milieu des étalages de bananes, d ananas, des vendeurs ambulants, des tricycles deja sur le qui vive, j ai l impression d atterir dans une autre planete, deja en branle depuis la levée du jour. Une planete qui vit au rythme des cris des vendeurs et de la musique reggaeton qui rententit deja. Je fais le plein de saveurs exotiques qui flottent dans l air, dit bonjour a quelques tetes connues, attrape une grappe de banane et me dirige vers mon stand préféré: le stand de pain.
Tout va bien, il reste encore du "pan de Yuca" (petit pain rond a base d amidon). La boulangere n a pas de monnaie sur mes 5 dollars, "Vous paierez donc tout ca demain" me dit-elle. Je rentre donc tout guilleret vers l appart de Planet Drum. La aussi ca s active, surtout autour de la cuisine.

Au menu pour le ptit dej: café, bananes rissolées sauce chocolat, pain de Yuca tout chaud tout frais et un milkshake a banane-mures que Guilhem vient de conconcter, bien que lui meme soit encore au radar pour changer. Le bonheur (cf photo ci dessous).

Merci le marché!

lundi 6 juillet 2009

Fishermen market in Manta



Le marché des pecheurs de Manta. Une scene qui merite son emission de Thalassa du vendredi soir: des poissons variés semblants sortir d eaux miraculeuses, des images impressionnantes comme celle d une plage maculee de sang et la question de la sur-exploitation des fonds marins qui surgit immediatement.

Les requins que j ai pris en photos n etaient pas péchés légalement, c est tout ce dont je suis sûr dans cette affaire (les pecheurs n ont pas aimlés que je prenne des photos...).





The sunset tradition





NDLR: Le voyage est finit et nous sommes tous deux bien rentré dans la vieille Europe. Cependant comme pour changer ce blog est a la bourre et reste inachevé, je vais essayer de le terminer pendant l été afin de prolonger un peu l aventure latino. Continuons donc a peindre les points clés de notre sejour en volontariat a Bahia...

La tradition des couchés de soleil, qui a Bahia consiste a aller se retrouver au bout de notre rue au bord de l eau, au moment ou le soleil plonge tranquilement dans l ocean. La mer prend a lors des teintes bleu du foncé jusqu au rose alors que nous nous baignons, jouons de la gratte ou discutons.
Un moment precieux, qui parait quasi banal apres quelques semaines.

J espere pouvoir dire encore "Nos vemos a la caida (del sol)" (on se retrouve au couché de soleil).

mardi 16 juin 2009

Canoa - the surfer beach town next to Bahia

Surfeur exercant son art


Canoa. Notre QG pendant nos week end de volontaires a Planet Drum, Canoa n est rien de plus qu une belle et longue plage a vague entourée par des falaises plantées dans le pacifique. Les vagues amènent les surfeurs, les surfeurs amènent des sous et des routards dans le coin et le tour est joue : tourisme en plein boum !

Les week end sont donc fait de vendeurs de plage, de volontaires en pleine relaxation, de soirees salsa-reggaeton-merengue enflammée, etc. Ici tout se fait pied nu et en maillot de bain et le hamac est une vraie religion. Un grand bol de fête et de soleil pour les week end, rien de tel pour se remettre des heures de désherbage a la machette ou de pautageage dans le compost !




L almuerzo (repas de midi) le dimanche sur la plage, moment privilegie

L homme et le ballon


La culture du tranquilou

Le cycliste et le couche de soleil


Couleurs de bord de mer

lundi 15 juin 2009

Nos meilleurs ennemis a Bahia – our best enemies in Bahia :



Les voila, les sans pitie, les sanguinaires, les infatiguables, les super mega trop enervants…
LES MOUSTIQUES !! On a a faire a eux principalement pendant qu on bosse dehors et le soir quand ces sadiques profitent de notre torpeur pour savourer notre gout exotique de gringos.
Voila nos maigres armes pour nous defendre :

Le spray anti moustique (consommation un flacon tous les 3 jours !)

La moustiquaire (efficace uniquement si elle a la chance de ne pas posseder de trous)

mercredi 10 juin 2009

Ninos de Bella Vista - Kids from Bella Vista


Pendant un cours dans la salle de classe du quartier

Un jour je me balade a Bella Vista, un quartier pauvre de Bahia sur des collines au dessus de la mer avec ses maisons au murs de bambous et ses routes de terre. Un homme vient me voir et m explique qu ils (le quartier) ont besoin d aide et notamment de professeurs de langues. Me voila donc en train de batailler pour avoir une salle de classe et des élèves a qui enseigner quelque chose.

Apres moultes parlementations et rendez vous foirés bien a la latino, je donne mon premier cours d anglais devant une petite dizaine de tête brune de 11 a 14 ans. Certains sont freres, sœurs, cousins, cousines… Ils se connaissent tous dans c quartier un peu coupe du monde. Les gamins sont ultra énergiques, souvent difficile a maintenir concentrés, mais très attachants. Le pain quotidien c’est également les pierres qui volent a l intérieur de la salle de classe (lancées par d autres gamins en dehors de la classe) a travers les grilles qui servent de fenêtres. Ils apprennent 2 ou 3 choses, les notent sur une feuille volante et la laissent derrieres eux en partant. Un peu rageant.

Apres les cours, je flâne entre les gamins du quartier jouant dans la lumière du jour qui tombe, souvent avec ce qui leur tombe sous la main. Ils jouent devant l appareil photo et me harcèlent a coup de « Profe, profe » (pour professor) qui semble être mon nouveau nom ici. De temps en temps, un parent d élève vient me parler en me souriant et m offre un fruit frais ou un cafe avec des bananes plantins.

Ainsi va la vie a Bella Vista.


Sourrire magique


La Morenita

Jeux de mains...

Le ptit velo


Le tout en bois

The Planet Drum Crew - L equipe de Planet Drum


Un repas typique chez Planet Drum (ici le gaspacho a la Guilhem!)


L equipe de Planet Drum et les volontaires hauts en couleurs qui la composent. La vie de tous les jours d un volontaire au sein de Planet Drum est énormément liée a celle du groupe. On travaille ensemble, mange ensemble, cuisine ensemble, discute ensemble, va a la plage ensemble, part en week end end ensemble… j en passe et des vertes et des pas mures ! S il est vrai que j ai eu du mal a m adapter a ce rythme très communautaire, je dois dire que l alchimie a marche et m a séduit. Du coup, dans un tel contexte, on apprend à connaître les autres volontaires avec qui l interaction est de tous les instants.

Voila quelques uns des personnages principaux qui composent ou ont compose l équipe de Planet Drum :



Clay, le boss a la fois simple, charismatique et pédagogue. L un des meilleurs boss dont on puisse rever sur cette planète. Point a la ligne.


Aaron, le mec le plus « tranquilou » de la galaxie, sorte de légende vivante, qui, quand on lui demande si il est prêt répond : « je suis né prêt » (« I was born ready »).

Maggie la hippie azimutée qui arpente les festivals de rock autant que les magasins bio… et est une casse burne de compète (NDLR : note ajoutée par Guilhem, n engage pas la responsabilite de Tanguy).
Guilhem, tel a lui-même. Y a –t-il vraiment besoin de présentation ?

Paola, la latino californienne hyperactive obnubilée par le recyclage, le vélo, le rangement et les dessins animes.

Yuki, le japonais extra terrestre, plus décontracté que les latinos eux-mêmes. Il mérite son bouquin, et distribue sa dose de bonne humeur quotidienne comme on le voit ici.

vendredi 5 juin 2009

The NGO Planet Drum in a few words - Quelques mots sur l ONG Planet Drum

Quelques mots sur l ONG Planet Drum dans laquelle nous avons prevu ce travail de 2 mois, pour repondre a vos interrogations les plus folles ! Vous vous dites "enfin cest pas trop tot", eh bien vous ne serez point decu! Ahora vamos!

Planet Drum a ete lancee il y a environ 10 ans pour remedier a la deforestation qui a eut lieu dans la region. Cette deforestation pose des problemes pour l equilibre de la baie et a entraine des glissement de terrains dévastateurs lors des derniers tremblement de terres (cf histoire de Bahia dans le precedetn articel). Du coup notre asso reforeste en espérant qu un jour les elus locaux suivront leurs traces dans de plus grandes échelles (c est pas encore gagne!).

Dans la pratique, nos premiers jours de boulot ont consiste débroussailler les arbres deja plantes par l association, au milieu de la foret semi tropicale équatorienne, sous un soleil de plomb et poursuivi par une armee de moustiques affames, le tout a la machette. Les autres taches que nous avons a faire sont entre autre :

- l arrosage des arbres quand il ne pleut pas (il faut porter des dizaines de litres d eau sur des collines !)
- Travail dans la serre ou nous préparons les nouveaux arbres qui seront plantes dans des nouveaux sites une fois assez grands
- Récolte de bouteilles de plastique vide dans les environs qui sont ensuite utilisée pour transvaser les nouveaux arbres.

C est donc un travail physique, souvent en pleine nature (avec parfois de belles vues sur la baie), sous le soleil et avec pas mal d insectes autour de soi. C est du coup aux antipodes de mon boulot a Prague chez GE Fanuc dans des bureaux derniers cri climatise, mais vu mon gout pour le dépaysement et le changement donc ca ne derange pas trop !

Si vous voulez en savoir plus et que vous vous sentez de lire de l anglais, voir de l espagnol, vous pouvez surfer sur le site de notre asso Planet Drum :


La page ci-dessous montre le travail effectuer pendant les première semaines de notre sejour a Bahia, et montre des photos epiques de Tanguy et Guilhem au boulot :-)
Machete-man au travail
Guilhem au boulot a la machete



Tanguy au desherbage

Paola au travail a la serre

Apres l arrosage

Yuki en plein ramassage de bouteilles plastique

Notre maison- colloque ONG, dans le centre de Bahia